Le projet du Chemin des Sages naît lors d’une séance du Conseil des Sages formé de 9 femmes et 9 hommes de 60 ans et plus, choisis pour leur sage expérience par les Conseillers municipaux. Ce jour-là, le sujet de réflexion porte sur la question de savoir comment faire vivre notre devise républicaine “Liberté, Égalité, Fraternité” ?
La naissance du Chemin des Sages
L’idée germa que parsemer la ville de phrases émanant de femmes et hommes illustres, mondialement reconnus pour leur sagesse et leur humanisme, pourrait interpeller la conscience des passants borméens comme touristes. Afin de justifier cet audacieux et innovant projet aux yeux du Maire et de son Conseil municipal, la décision est prise d’allier ce parcours aux plaques historiques qui devaient être installées sur les monuments emblématiques de la ville. Les membres du Conseil des Sages ont alors déterminé le parcours de ce chemin au sein du village médiéval et travaillé sur le support, les textes, les images et symboles de ces plaques.
Le symbole du papillon est choisi car il représente la joie, la beauté, la grâce et la légèreté de l’être. Il renvoie au pouvoir de transformation personnelle par sa forte puissance de renaissance. En effet, avant d’être papillon, cet insecte est d’abord un œuf, puis il devient chenille avant d’être une chrysalide et finalement un papillon. Chaque nouvelle étape symbolise un changement dans la vie, le lâcher-prise sur ce que vous étiez pour apprécier ce que vous êtes devenu. En tant que symbole de la sagesse, cet animal est une source d’inspiration dans la vie. Sous ses apparences fragiles,
le papillon est doté d’une grande force. En effet, sa vie est éphémère (durée de vie de quelques jours à quelques semaines) et cependant, il répand joie et bonne humeur par la grâce et la beauté de son vol, appréciant chaque instant que la nature lui offre. Alors pourquoi ne pas faire comme le papillon, aborder avec confiance tout ce que la vie nous offre, bonne ou mauvaise expérience, car après tout cela ne dure qu’un instant. Ces expériences passées ne sont-elles pas la meilleure préparation à l’avenir nous permettant d’avancer ainsi plus sereins sur les chemins de la vie ?
La biographie de Molière
Acteur, chef de troupe, auteur et metteur en scène.
Né à Paris, le 15 janvier 1622, Jean-Baptiste Poquelin, qui prendra plus tard le nom de Molière, est le fils d’un riche tapissier du roi. Il perd sa mère à l’âge de dix ans. Après avoir suivi un enseignement au collège de Clermont (futur lycée Louis-le-Grand), il fait des études de droit à Orléans, qu’il abandonne en 1642 pour prendre la succession de son père dont il se sépare l’année suivante pour devenir comédien.
Avec sa maîtresse Madeleine Béjart, il crée la compagnie “L’Illustre-Théâtre” dont il est le directeur et prend le nom de Molière. Mais la troupe fait faillite, ce qui vaut à Molière d’être emprisonné en 1645 pendant quelques jours avant d’être libéré grâce à son père qui paie ses dettes. Avec la troupe de Charles Dufresne et quelques comédiens de L’Illustre-Théâtre, il part alors en Province où il reste jusqu’en 1658. A partir de 1655, il devient aussi auteur dramatique.
De retour à Paris en 1658, Molière remporte l’année suivante un brillant succès avec Les Précieuses ridicules. En 1661, il installe sa troupe au Palais royal. En 1662 il épouse l’actrice Armande Béjart, jeune sœur de Madeleine Béjart. Malgré son succès, “L’école des femmes” est accusée d’être une pièce irréligieuse et sera l’objet d’une longue polémique. La comédie Tartuffe, qui choque les catholiques, est interdite pendant plusieurs années à la demande de l’archevêque de Paris. En 1665, Molière, dont la troupe est soutenue financièrement par le roi Louis XIV, est nommé responsable des divertissements de la cour. Molière se sépare d’Armande en 1666 et se réconcilie avec elle en 1672. Il écrit de nombreuses pièces dont des comédies-ballets avec le musicien et compositeur Jean-Baptiste Lully (1632-1687) comme Le Bourgeois gentilhomme et remporte de nombreux succès.
Molière meurt d’une hémorragie pulmonaire le 17 février 1673 juste après la quatrième représentation du “Malade imaginaire” durant laquelle il ressent des douleurs en interprétant d’Argan, le rôle principal. Il est enterré au Père Lachaise, à Paris, à côté de Jean de la Fontaine. Fin observateur de la société, Molière dépeint dans ses pièces les mœurs de son temps et plus particulièrement celles de la bourgeoisie dont il critique la prétention à devenir noble, la place des femmes et les mariages par intérêt. Il a créé toute une série de personnages emblématiques, passés à la postérité : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Tartuffe et Orgon, Dom Juan, Sganarelle, Argan le malade imaginaire. Molière occupe une place très importante dans la littérature française dont il est l’un des piliers avec des œuvres d’une grande variété qui ont fait sortir la comédie du genre mineur où elle se trouvait.
De l’olivier à l’huile
La population du village et de la commune a considérablement augmenté, ce qui a entraîné une demande croissante en huile d’olive. L’huile d’olive était essentielle dans la vie quotidienne des habitants, utilisée dans la cuisine, pour l’éclairage avec les lampes à huile et pour la fabrication de savon.
Pour répondre à cette demande, certains propriétaires de parcelles ont dû construire plusieurs moulins à huile. Il y avait jusqu’à cinq moulins au cœur du village, ainsi que de nombreux moulins privés dans les environs. La position géographique des moulins était stratégique, à proximité des oliveraies afin de réduire le temps de transport de l’huile. Un puits proche fournissait l’eau nécessaire aux lavages successifs. Cependant, avec l’avènement de la Révolution industrielle et plus tard la Première Guerre mondiale, l’abandon des moulins à huile a été accéléré. Les avancées techniques et la pénurie de main-d’œuvre pendant la guerre ont conduit à la fermeture progressive des moulins.
De nos jours, les chapelles du moulin sont encore visibles, représentant les parties supérieures du système. L’édifice était conçu pour accueillir un animal attaché à un axe et une meule en pierre, qui tournait autour de la cuve du broyeur. Cette histoire illustre l’importance de l’olivier dans l’agriculture locale et met en évidence l’évolution des techniques et des circonstances historiques qui ont influencé l’industrie de l’huile d’olive dans la région.
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